Expositions
La mort amère, ou l’accompagnement par l’écriture
Exposition référente: DU CARE À L’OUVRAGE
Simone de Beauvoir, Une mort très douce, Paris, Gallimard, 1964
Conception et lecture par Andrea Oberhuber
Accompagnée d’oeuvres de Jannick Deslauriers
Synopsis :
Dans Une mort très douce (1964), Simone de Beauvoir revient sur les derniers mois de vie que sa mère a passés dans une clinique où les médecins diagnostiquent à cette dernière, au-delà de la fracture du col du fémur, raison première de son hospitalisation, un cancer de l’intestin grêle en phase finale. Cette maladie mortelle restera un secret, laissant la mère de Simone et de Poupette dans l’illusion d’une guérison possible. Le récit de Beauvoir donne lieu à des commentaires et à des observations sur le milieu hospitalier, le fonctionnement et le dysfonctionnement d’un système de soin où règne la verticalité entre médecins, infirmières, patients et patientes, où la logique de cure l’emporte le plus souvent sur des gestes de care, sous forme de sollicitude ou de soins matériels à prodiguer.