Un Abécédaire Littéraire Parisien, d’Aragon à Zola

Du 21.11.2024 au 01.02.2025 Commissaire(s): Galerie Roger-Viollet (Paris, France)

Une exposition de la Galerie Roger-Viollet où littérature et photographie invitent les amoureux de la capitale à une balade dans le Paris des écrivains.

D’Aragon à Zola, cet abécédaire littéraire parcourt les quartiers de la capitale qui ont abrité le quotidien des écrivains ou nourri leur imagination. Des cafés hantés par Paul Verlaine aux halles du Ventre de Paris d’Émile Zola, sans oublier les rues sombres qui poursuivent Modiano ou l’île de la Cité avec Aurélien de Louis Aragon… autant d’invitations à des (re)lectures et à des déambulations dans leurs pas, au cœur de leurs lieux familiers.

Chineurs chez les bouquinistes du quai Conti, voitures à cheval du Bon Marché débordant de marchandises, curieux scrutant un funambule à Montmartre, marchande de soupe aux Halles, estaminet aux buveurs d’absinthe, Parisiennes au Ritz à l’heure du thé…
Eugène Atget, Charles Marville, Pierre Jahan, Janine Niépce, Gaston Paris, Hélène Roger-Viollet, pour ne citer qu’eux, ne sont pas en reste pour raconter en images le Paris des XIXe et XXe siècles.
Mais il faut aussi compter sur les portraits si singuliers d’Henri Martinie et la proximité des Lipnitzki avec les artistes et les écrivains pour explorer cet abécédaire où les extraits de textes des grands auteurs font le lien entre littérature et photographie.

Comme l’écrit l’académicien Antoine Compagnon en préface du livre éponyme qui accompagne l’exposition : « Traverser Paris, c’est déambuler dans la littérature : « Andromaque, je pense à vous! » Comme dans Le cygne, le poème des Fleurs du mal de Baudelaire, tout devient allégorie. Les Français sont nés provinciaux, presque tous. Naguère, ils étaient paysans. Mais tout finit à Paris. S’ils écrivent, Paris est leur seconde petite patrie, plus celle des étrangers conquis par la « capitale du XIXe siècle », comme la nommait Walter Benjamin, c’est-à-dire la capitale de la photographie d’écrivain depuis Balzac – qui craignait que chaque cliché lui retirât une peau –, Hugo, Baudelaire. »

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