Paul Willems : le ludique et le tragique
Paul Willems nous a quittés il y a un peu plus de vingt ans. Son œuvre est l’un des joyaux de la littérature belge de langue française, tant par ses pièces (Il pleut dans ma maison, La Ville à voile, Elle disait dormir pour mourir, etc.) que par ses récits longs ou brefs (Blessures, La Cathédrale de brume, Le Pays noyé, etc.). Oscillant entre rire et larmes, cette œuvre unique appelle plus que jamais à une (re)découverte.
L’exposition « Paul Willems : le ludique et le tragique » (20 juin-19 octobre 2018)entend y contribuer en évoquant quatre étapes clefs du parcours de l’écrivain : les premiers pas de dramaturge avec le Théâtre de verdure de Missembourg ; le tournant douloureux de la Seconde Guerre mondiale ; les grands succès théâtraux ; l’emblématique projet inabouti que fut Le Musée des épaves.
Les Archives & Musée de la Littérature rendront ainsi hommage, en cette année de leur soixantième anniversaire, à l’un de leurs administrateurs qui, dans les années 1980-1990, joua un rôle décisif dans l’évolution de l’institution.