La Grande Guerre de nos écrivains

Du 07.11.2018 au 06.03.2019 Commissaire(s): AML Archives et Musée de la Littérature

À l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918, les Archives & Musée de la Littérature proposent un regard rétrospectif sur la manière dont nos écrivains ont vécu le premier conflit mondial. Les expériences de la guerre divergent : certains, souvent les plus âgés, se retrouvent en territoire occupé ; d’autres, plus jeunes, sont envoyés au front ; d’autres encore, choisissent la voie de l’exil ; un dernier groupe, enfin, se trouve privé de liberté.

Toutes ces situations sont abordées dans l’exposition La Grande Guerre de nos écrivains qui fait le choix de l’archive unique pour documenter ces destins marqués par la guerre. Correspondance, journaux intimes, presse, certificats en tout genre, photographies, dessins, brouillons de poèmes et carnets de notes révèlent une polyphonie singulière qui donne à percevoir la portée de cette immense catastrophe humaine. La littérature de guerre est abordée par la bande au profit d’une plongée au coeur du vécu qui a nourri l’écriture, en temps réel ou a posteriori.

En marge de l’exposition, deux publications voient le jour :
La Guerre de nos écrivains. Une chronique littéraire de 14-18, AML Editions, « Hors-série » ;
Louis Boumal, Ecrits de guerre (1914-1918), AML Editions/La Renaissance du Livre, « Archives du Futur ».

Le premier volume est le fruit, condensé et adapté à l’écrit, du travail initié il y a un peu plus de quatre ans sur le site 14-18 des AML. Une chronologie de la guerre qui a dévoilé mois après mois, des documents souvent inédits, significatifs de moments de vie et de sources encore à exploiter, dont on retrouve l’essence dans le livre.

Le dernier né de la collection « Archives du Futur » réunit pour la première fois les écrits de guerre de Louis Boumal (1890-1918), jeune écrivain-soldat liégeois que la grippe espagnole a emporté quelques jours avant l’armistice. Ses textes, nombreux et variés du point de vue du genre, montrent comment et pourquoi l’activité littéraire continue de se développer en temps de guerre, lorsqu’on est, comme Louis Boumal, poète et combattant.